Salaires ● Après une manifestation de plus de 500 personnes le 13 février dernier, les syndicats SIT et SSP ont déposé le 25 février une pétition à l’attention du Grand Conseil et du Conseil d’État, munie de plus de 4000 signatures, demandant la reconnaissance salariale de la formation de base et la revalorisation de l’ensemble des métiers de la santé et du social. Le personnel des secteurs de la santé et du social exige que les autorités mettent immédiatement à jour les profils de postes des professions exerçant à l’État et dans le secteur subventionné en reconnaissant leur cursus de formation HES et revalorisent les salaires de la santé et du social de manière générale.
Cela fait plus de 20 ans que les HES existent et qu’elles délivrent des bachelor of arts. Pourtant, le Conseil d’État n’a pas mis à jour les profils des postes concernés privant injustement des milliers d’employé-e-s d’une classe salariale supplémentaire (près de 5 % de différence salariale !).
D’autres fonctions sont également en attente de la revalorisation de leurs salaires. Par exemple, les nettoyeurs et nettoyeuses (classe 4) et les moniteurs-trices (classe 6) des maisons de quartier se sont également fait entendre dans la presse et sont mobilisé-es pour demander une augmentation de leur classe salariale. Les animateurs-trices et les ASE du parascolaire sont en lutte pour une augmentation de leur classe salariale depuis 2019 et les actions syndicales continuent, ces fonctions n’ayant obtenu que de petites avancées en 6 ans.
Alors que les compte de l’État affichent un nouveau bénéfice de 540 millions de francs pour 2024, il est inadmissible qu’une partie de ces bénéfices ne soient pas utilisés pour opérer des revalorisations salariales dues depuis des années.
Déterminés, le personnel et les syndicats SIT et SSP prendront à nouveau la rue le 22 mai* pour faire entendre ces revendications.
Sandra Froidevaux