NON à des contraintes absurdes
La majorité de droite du parlement cantonal a encore sévi en proposant de démanteler brutalement les services publics et les prestations à la population. Sa dernière trouvaille est d’exiger qu’en cas de budget déficitaire, aucun poste permanent supplémentaire ne puisse être créé à l’État, à l’exception des postes d’enseignant-es relatifs à la hausse des effectifs scolaires. D’autre part, elle veut limiter la croissance des charges à l’augmentation démographique.
Il n’est pas difficile de démontrer que les besoins de l’État n’évoluent pas de la même façon que la démographie ! Le simple fait que la population vieillit sans forcément croître implique des besoins financiers supplémentaires (aide à domicile, EMS, aide sociale, prestations complémentaires, etc.).
NON au massacre des services publics
Les conséquences de telles mesures seraient dramatiques. Des coupes massives dans les prestations seraient opérées, qui pourraient mettre des milliers d’habitant-es de notre canton dans des situations extrêmement difficiles. Car c’est bien l’ensemble des services publics qui pourraient être remis en question.
Ces lois nous empêcheraient de déployer les moyens nécessaires pour parer au plus urgent, notamment dans les domaines de la santé, de l’aide sociale, de l’emploi ou de l’éducation. Il s’agit de propositions irresponsables, qui mettraient en danger l’ensemble de la population genevoise.
Licencier des éducateurstrices pour engager des infirmiers-ères ?
Ces lois imposeraient de supprimer des postes de travail dans certains services pour pouvoir en renforcer d’autres. Cela se traduirait par des charrettes de licenciements injustifiés, et la paralysie complète de services déjà sous l’eau. Ou alors renoncer à renforcer les services qui en ont besoin. Il n’y aura que des mauvais choix possibles. Tout le monde y perdra.