Le SIT développe ses activités syndicales à l’Institution genevoise de maintien à domicile - IMAD (anciennement Fondation des services d’aide et de soins à domicile - FSASD) - qui compte près de 2’000 collaborateurs et collaboratrices.
Défense individuelle
Le SIT accompagne ses membres qui rencontrent des difficultés, les conseille et les défend en cas de besoin.
Pour toutes questions ou demandes, les membres peuvent s’adresser directement à Sandra Froidevaux, secrétaire syndicale en charge de l’IMAD au SIT.
Permanence au SIT (16 rue des Chaudronniers, 1204 Genève)
Si vous avez des questions, des doutes ou besoin d’informations relatives à vos conditions de travail, n’hésitez pas à venir, nous tenons des permanences gratuites et accessibles à toutes et tous, dont vous pouvez consulter les horaires ici.
Défense collective
Le SIT a des représentantes à la commission paritaire ainsi qu’à l’Assemblée des délégué-es de la Caisse de Pension des Employé-es de l’Etat de Genève (CPEG). Une fois par mois, le SIT organise une rencontre de ses membres pour discuter des enjeux, préparer les séances de commission paritaire, orienter et organiser les activités syndicales. Le syndicat organise aussi régulièrement des journées de formation syndicale.
Les principaux enjeux pour le personnel de l’IMAD sont :
L’obtention d’effectifs supplémentaires. La charge de travail des équipes est lourde, et le profil des patient-es s’est complexifié au fil des ans en raison du vieillissement de la population et de la réduction de la durée des hospitalisations. En parallèle, le travail administratif et celui hors présence client ne cesse d’augmenter, sans qu’il lui soit alloué le temps nécessaire. Pour faire face à cette charge de travail, les tournées du personnel sont arbitrairement compressées pour pouvoir y faire entrer tou-te-s les client-es, quitte à réduire le temps pour les actes de soin, ou à diminuer les temps de trajet en deçà du temps réellement nécessaire ou sans prendre en compte le moyen de transport réellement utilisé par le ou la collaborateur-trice.
L’amélioration de la conciliation vie privée - vie professionnelle. Le taux d’absence est très élevé à l’IMAD, ce qui ne fait qu’amplifier les problèmes de sous-effectifs déjà existants. Comme les remplacements ne sont pas assurés de manière satisfaisante, le personnel est sans cesse rappelé pour travailler sur ses congés ; ses horaires sont régulièrement modifiés, parfois à la dernière minute et sans consultation. Les heures supplémentaires explosent, des personnes à temps partiel doivent régulièrement assumer un horaire à un 100%, sans qu’elles puissent récupérer ces heures à un moment qui leur convienne. Il y a aussi une augmentation des horaires coupés, horaires qui sont particulièrement contraignants. Le personnel est aussi amené à travailler plus fréquemment les weekends. L’IMAD exige une trop grande disponibilité de son personnel, quel que soit son taux d’activité, et il est impossible de concilier vie personnelle et vie professionnelle dans ces conditions.
Un management plus horizontal et participatif. Certaines hiérarchies mettent une pression intenable sur les équipes pour les enjoindre à accepter ces demandes de flexibilité. Elles ne sont pas non plus garantes de l’égalité de traitement au sein des équipes. Le personnel soignant de terrain est, par ailleurs, soumis à un management de contrôle et d’injonctions qui diminue l’autonomie des collaborateur-trices et les prive de réflexion autour de la prise en charge des client-es, pourtant nécessaire à une prise en charge de qualité.
Les Aides à domicile de l’IMAD s’organisent et déposent un préavis de grève pour demander une meilleure reconnaissance de leur métier. EN GRÈVE LE MATIN DU LUNDI 11 DÉCEMBRE Appel à soutenir les collègues Aides à domicile
La gestion des horaires de l’imad impacte négativement la conciliation vie privée - vie professionnelle, mais aussi la santé du personnel. L’imad exige de trop grandes disponibilités, même pour les personnes travaillant à des taux d’activité à temps partiel. A l’heure où l’on peine à recruter et à former le personnel soignant nécessaire aux institutions de santé, l’imad se doit d’offrir de meilleures conditions de travail.
La pandémie a mis en lumière l’importance structurelle de nombreux métiers dans lesquels les femmes sont majoritaires. Dans les soins, le nettoyage, le care, notamment, ce sont les femmes qui sont au front et qui assument un travail essentiel au bien-être de la population.
Face à la prise en compte insuffisante des demandes du personnel Imad et de sa souffrance au travail qui ne cesse d’augmenter, une dénonciation publique a été faite fin 2017. Comme toute réponse, le Conseil d’Administration a stoppé dans un premier temps les relations avec les syndicats. Les partenaires sociaux ont saisi la Chambre des relations collectives de travail (CRCT), instance de conciliation. Si le dialogue social a été renoué, fort est de constater que le taux d’absence et la souffrance du personnel reste plus que jamais d’actualité.
Face à la non prise en compte de nos demandes et de notre souffrance au travail qui ne cesse d’augmenter, une dénonciation publique a été faite, et comme réponse le Conseil d’Administration s’attaque à la représentation syndicale.
Signez et faites signer la pétition ! : Cliquez ici
Taux d’absence record à Imad
Le personnel est au bout du rouleau
Résolution du personnel de Imad
Réuni en Assemblée Générale le 19 octobre 2017
Les conditions de travail du personnel et les prestations de maintien à domicile continuent de se péjorer.