Si la participation des femmes à la vie active a considérablement augmenté au fil des années, 58,3% d’entre elles choisissent toujours un travail à temps partiel (17,3% des hommes). C’est qu’elles assument l’essentiel du travail gratuit, soit l’équivalent de 250 milliards de francs par an. En d’autres termes, si 6,7 milliards d’heures sont rétribuées sur le marché du travail, 8 milliards d’heures sont fournies gratuitement par les femmes. Le partage inéquitable des tâches éducatives, domestiques et de soins entre femmes et hommes provoque des interruptions de carrière, cantonnent les femmes dans les formes les plus précaires d’emploi comme le travail sur appel, le travail temporaire, le temps partiel contraint, les contrats à durée déterminée, notamment. Elles ont par conséquent de moins bonnes conditions de travail, de possibilité de formation continue et d’expérience. Si les femmes disposent d’une meilleure formation qu’auparavant, elles se heurtent encore au « plafond de verre ».
Le syndicat lutte pour une politique active de promotion des femmes dans tous les métiers et à tous les niveaux de responsabilité. Il s’oppose au travail sur appel et veut soumettre le travail temporaire aux conditions de travail des emplois fixes.
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