Toujours d’actualité : « Manifeste du social »

Préambule

De nombreux acteurs sociaux du canton de Genève se sont rassemblés afin de faire connaître leur situation actuelle préoccupante et leurs très fortes craintes à l’annonce des coupes budgétaires supplémentaires par le Conseil d’Etat dès septembre 2015.

Les assemblées du secteur social de l’automne 2015 ont rassemblé un nombre impressionnant d’employés provenant notamment des institutions suivantes : AGAPÉ, Aigues-Vertes, Association Thaïs, ASTURAL, ARGOS, Clair-Bois, Etablissements publics pour l’intégration (EPI), Fondation genevoise pour l’animation sociocuturelle (FASe), Fondation Ensemble, Fondation officielle de la jeunesse (FOJ), Haute école de travail social (HETS), Hospice général (HG), Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), Ludothèques, Office médico-pédagogique (OMP), Société genevoise pour l’intégration professionnelles d’adolescents et d’adultes (SGIPA), Service de protection de l’adulte (SPAD), Service de protection des mineurs (SPMi), Trajets, Travailleurs sociaux en milieu scolaire, Unité mobile d’urgences sociales (UMUS), etc.

Cela a permis de mesurer à quel point les services sociaux du canton connaissent déjà une situation de surcharge importante, qu’ils interviennent auprès des enfants, des adolescents, des familles, des adultes, des personnes âgées, qu’ils représentent les secteurs de la prévention, de l’insertion, de la protection, du handicap, de l’éducation, de l’aide sociale.

Qu’ils-elles soient éducateurs-trices, assistant-e-s sociaux-ales, maître-sse-s socioprofessionnel-le-s, intervenant-e-s en protection de l’adulte, animateurs-trices, travailleur-se-s sociaux en milieu scolaire , assistant-e-s socioéducatif-ve-s, intervenant-e-s en protection de l’enfant ou encore stagiaires des écoles de travail social, qu’ils-elles travaillent en institution publique, dans des fondations, dans des établissements publics autonomes, dans des associations, tou-te-s en appellent à des mesures concrètes pour pouvoir assumer les missions et responsabilités qui sont les leurs et subvenir aux besoins de la population genevoise.

Les risques encourus, si le travail social continue à être soumis à des économies, sont des risques humains. Si les situations requérant une intervention sociale ne sont pas prises en charge, ou insuffisamment, elles se péjoreront et auront un coût d’autant plus important !

Le tissu social est fragile, il est de notre devoir de pouvoir le préserver et de poursuivre nos missions pour l’intégration de toutes et tous dans notre société genevoise !

Le présent manifeste rassemble les constats et les réalités de plusieurs lieux. Il synthétise les problématiques communes connues par toutes les institutions et tous les services. Pour chacune des problématiques, des exemples de différents lieux sont apportés en italique.

Pour ne pas alourdir le texte, nous nous conformons à la règle qui permet d’utiliser le masculin avec la valeur de neutre. Par conséquent, les termes employés pour désigner des personnes sont pris au sens générique ; ils ont à la fois valeur d’un féminin et d’un masculin.


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