Pour tenter de faire passer cette arnaque fiscale, le patronat prétend qu’avec un refus, les multinationales partiraient, causant des pertes d’emplois et de recettes considérables. Ce chantage ne tient pas. La Suisse offre déjà les meilleures conditions aux entreprises, avec sa main d’œuvre qualifiée, la qualité de ses infrastructures, et les charges sociales les plus basses d’Europe. Ce chantage a pour seul but de faire peur à la population pour l’obliger à accepter une réforme qui va contre son intérêt.
Voter NON, c’est obliger le parlement à revoir sa copie et à préparer une loi plus équilibrée, qui ne ruine pas les finances publiques, et qui mette fin à la concurrence fiscale intercantonale. Une autre fiscalité est possible afin de garantir des conditions cadres de qualité mais aussi des finances publiques à la hauteur des besoins de la population.
Voter NON, c’est empêcher l’appropriation d’encore plus de bénéfices par les actionnaires au détriment d’un partage des richesses équitable dans l’intérêt de toute la population.