Notre mobilisation de novembre et décembre avait obligé le Conseil d’Etat à suspendre les mesures structurelles – 42 heures, non remplacement des départs, généralisation du temps (et salaire) partiel, facilitation des licenciements. Compte tenu du peu d’empressement qu’il semble mettre dans la recherche de nouvelles ressources, il est à craindre que c’est leur retour qu’il prépare !
De plus, un nouveau projet de budget étant à l’étude, il faut donc rester mobilisés afin de faire respecter l’accord de décembre. C’est pourquoi la mobilisation doit être forte.
La mobilisation prend actuellement la forme d’assemblées sur les lieux de travail, appelées à faire le point de la situation, à lister les besoins des services, à établir à l’attention du Conseil d’Etat des cahiers de doléances. Ces réunions doivent se multiplier et se généraliser.
De l’importance de l’assemblée générale du personnel
Mais, au-delà des rencontres dans les services, il est grand temps de se réunir en assemblée générale du personnel. Décidée par la dernière assemblée de grève de décembre, celle-ci aura lieu le 11 février pour :
Faire le point de la situation après le 17 décembre.
Elaborer les propositions à défendre devant le Conseil d’Etat.
Décider ensemble des prochaines étapes de la mobilisation, tant durant la période de « négociations » qu’après le 21 mars.
Commencer à préparer la campagne de votation contre la loi Personal Stop.
Pour rappel, nos revendications demeurent :
1. le maintien du temps de travail de 40 heures ;
2. la création des emplois nécessaires pour répondre aux besoins de la population (formation, prestation administrative, santé, sécurité, social) ;
3. l’engagement en fixe des employé-e-s occupant des fonctions pérennes dans des conditions de dumping salarial et social (auxiliaires, personnel « intérimaire », personnel placé dans le cadre de mesures chômage et/ou aide sociale) ;
4. le remplacement sans délais des postes laissés vacants par les départs dits « naturels » ;
5. le maintien de la protection contre le licenciement arbitraire.
Il n’en va pas seulement de notre avenir, mais de celui des prestations dues à la population et de celui de la société, et ce n’est pas peu !
Lien vers la version imprimable du tract du comité de lutte des services publics