SEVE - Le personnel réclame des effectifs supplémentaires

Mai 2014 - Guillaume Barazzone, en charge du département de l’environnement de la Ville de Genève, fait la sourde oreille aux demandes du personnel du SEVE. Malgré plusieurs manifestations du personnel et le dépôt d’une pétition, le conseiller administratif poursuit une politique visant à plus de verdure en ville sans se soucier d’en donner les moyens au personnel de terrain. En sous-effectif depuis la réorganisation appelée OGIAZ, le service a perdu 23 postes à fin 2013.

Dans les faits, les travaux de nettoiement qui auraient dû être repris par le service de la voirie ne l’ont été que partiellement, ce qui demande aux jardiniers d’y pallier au quotidien. Certaines activités ont même été externalisées (ramassage des ordures au parc des Bastions, ouverture et fermeture du parc La Grange, entre autres). Viennent s’ajouter à cela de nouvelles activités, comme celles du programme d’Urbanature, qui demandent un fort investissement du personnel en temps (jardins itinérants de Bel-Air, tunnel de verdure du Pont de la Machine, cascades de chrysanthèmes sur le pont du Mont-Blanc, réalisations fixes et temporaires, etc.).

Si tout le monde peut s’accorder sur l’intérêt d’embellir et de verdir la cité, il faut alors s’en donner les moyens en effectifs. La donation du Parc Hentsch à la Ville de Genève va encore renforcer les besoins en personnel (5 à 6 postes supplémentaires nécessaires). La revendication des employé-e-s du SEVE est justifiée. Il faut maintenant prévoir une importante augmentation des effectifs de ce service au budget 2015. Et, contrairement à ce qu’affirme le magistrat, la commission du personnel interne et les syndicats sont unis dans la même demande de soulager ce service. Rappelons que la moyenne d’âge des employé-e-s est élevée et qu’ils-elles exercent des fonctions particulièrement pénibles et par tous les temps.

Valérie Buchs, secrétaire syndicale

Voir aussi la résolution adoptée par le personnel lors de l’AG du 3 juin 2014