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La réforme fiscale proposée est mensongère et dangereuse. Seuls les plus riches en profiteront, tandis que la véritable classe moyenne aura plus à y perdre qu’à y gagner.
NON à une baisse d’impôt qui ne profitera qu’aux plus riches
Les personnes ayant un revenu de 4’500 francs par mois n’économiseront que 180 francs par an. Celles qui ont 7’000 francs de revenu mensuel (classe moyenne) économiseront 700 francs, soit à peine 2 francs par jour. En réalité, il faudra être dans les 5% les plus riches, donc clairement au-dessus de la classe moyenne, pour que la baisse devienne significative : avec 200’000 francs de revenu, le cadeau est de 4’000 francs par an. Les plus riches, et il y en a, économiseront plusieurs dizaines de milliers de francs.
NON à des pertes de prestation pour la classe moyenne et les plus modestes
Les impôts financent les prestations sociales et publiques (écoles, soins à domicile, soins hospitaliers, subsides d’assurance-maladie, aide au logement). Les 430 millions de perte qu’occasionnera cette baisse sont autant d’argent en moins pour ces prestations, soit l’équivalent de 1’200 francs par an par contribuable*. En réalité, les classes modestes et moyennes perdront plus qu’elles n’y gagneront.
NON à l’hypocrisie sur le pouvoir d’achat
Les partisans de cette baisse d’impôt prétendent aider au pouvoir d’achat, mais il n’en sera rien. Nous savons bien quel serait le vrai remède au pouvoir d’achat : augmenter les salaires, baisser les primes d’assurance-maladie et les loyers, ce que les partisans (patronat, PLR, UDC, Conseil d’État) refusent.
NON à l’asphyxie des communes
Cette baisse d’impôt va mettre les communes les moins bien loties en difficulté financière. Elles devront donc aussi tailler dans les prestations ou augmenter l’impôt communal.