Actuellement, les tarifs des TPG sont inscrits dans la loi. Toute augmentation tarifaire doit être approuvée par le Grand Conseil. Les citoyen-nes genevois-es ont alors la possibilité de lancer un référendum et de s’opposer à l’augmentation prévue comme cela a déjà été le cas deux fois par le passé.
Que propose la modification de loi soumise au vote ?
Cette modification de loi prévoit la « sortie des tarifs de la loi », c’est-à-dire la liberté pour les TPG et le Conseil d’État d’augmenter les tarifs sans possibilité de référendum populaire. C’est reprendre d’une main ce qui a été accordé de l’autre, à savoir la gratuité pour les moins de 25 ans en formation et un rabais de 50% pour les seniors (mesures d’ores et déjà contestées par le PLR).
Que va-t-il donc se produire avec la sortie des tarifs de la loi ?
A terme, nous nous dirigerons vers une nette augmentation des tarifs des TPG sur laquelle la population ne pourra plus s’exprimer. Le « demi-prix » proposé aux seniors sera lentement mais sûrement grignoté par l’augmentation générale des tarifs, si bien que l’abonnement senior a toutes les chances de se rapprocher des 500.- actuels à moyen terme.
Pour préserver le pouvoir d’achat : alors que l’inflation mange le pouvoir d’achat des ménages, augmenter le prix des transports publics n’est pas la solution.
Pour favoriser l’utilisation des transports publics : à l’heure du réchauffement climatique, il est urgent de favoriser l’utilisation des transports en commun. Une augmentation des tarifs n’incitera personne à utiliser davantage les TPG.
Pour être cohérent et réduire les embouteillages : alors que les coûts des déplacements en voiture ne font que diminuer, il est insensé que ceux des transports publics augmentent.