Il y a quelques jours, la droite patronale a adopté une motion aux chambres fédérales pour faire primer les conventions collectives (CCT) sur le salaire minimum légal, même lorsqu’elles prévoient des salaires inférieurs. Dans l’hôtellerie-restauration, le nettoyage, la coiffure ou encore le travail temporaire, cela signifierait des baisses de salaires entre 400 frs et 1000 frs par mois !
Mais le patronat n’a pas encore gagné. Car avant de devenir applicable, le parcours législatif de cette motion est encore long. Avec la mobilisation des travailleuses et des travailleurs, nous pouvons donc empêcher que cette motion ne devienne réalité. C’est pourquoi les syndicats genevois lancent aujourd’hui une vaste campagne pour que personne ne soit payé moins que 24 frs de l’heure (salaire minimum indexé applicable dès janvier 2023) à Genève.
Partager la pétition :