Le mouvement syndical refuse que la manifestation soit prise en otage par les casseurs

Communiqué de presse du 2009-11-28

Le mouvement syndical refuse que la manifestation soit prise en otage par les casseurs le mouvement syndical a quitté la manifestation en arrivant à la hauteur de la rue Rousseau vers 15h20 La Communauté genevoise d’action syndicale a pris part activement à la préparation de la manifestation contre les fauteurs de crise et l’OMC parce qu’elle partage les critiques formulées à son égard.

Depuis la création de l’OMC, malgré ses promesses, la situation des travailleurs du monde entier s’est détériorée, la paysannerie et les conditions de la prodution agrigole de proximité ont été ravagées ; le libre échange préconisé et la destruction des instruments étatiques de régulation ont provoqué des mouvements de matières premières et de produits finis dispendieux en énergie et tant polluant que nous frisons la catastrophe climatique, alors que nous venons de subir la pire crise financière depuis 80 ans.

Pourtant, les responsables des syndicats - qui se trouvaient derrière la banderole de la Communauté genevoise d’action syndicale en fin de manifestation - constatant les dégâts portés aux batiments et véhicules bordant l’itinéraire de la manifestation, ont considéré que les conditions de son déroulement (arrêtées unitairement au sein de la Coordination) n’étaient pas respectées par une partie de participant-e-s.

Dès lors, ils ont déclaré que le mouvement syndical quittait la manifestation en arrivant à la hauteur de la rue Rousseau vers 15h20.

Le tronçon de quelques 250 syndicalistes a été dissout et plusieurs des « professionnel-le-s » sont partis pour tenter de rejoindre à la place des Alpes d’autres responsables organisateurs.

A la demande de nombreux manifestant-e-s, de plusieurs organisateurs et de la police, les responsables de la Coordination de la manifestation contre l’OMC l’ont dissoute vers 16h10.