Vendredi 26 mars, le Grand-Conseil genevois a entendu les revendications des personnes au chômage, exprimées dans la lettre-ouverte initiée par le SIT lien ici et décidé :
de revoir la politique répressive envers les personnes au chômage pour les accompagner et les soutenir plutôt que de les surveiller et les punir ;
d’annuler toutes les sanctions qui ont été prononcées par l’Office cantonal de l’emploi en raison d’un prétendu manque de recherches d’emploi depuis le début de la crise sanitaire il y a un an ;
d’adapter le nombre de recherches à la situation de crise plutôt que de demander un nombre élevé de recherches alors que l’économie tourne au ralenti.
Il s’agit là d’un signal fort des représentant-es de la population genevoise qui prend un véritable air de camouflet pour le magistrat et la direction de l’OCE qui pratiquent une politique inhumaine envers les personnes précarisées pendant la crise.
Ce résultat n’aurait pas été possible sans l’engagement de tous-tes les militant-es qui se sont bougé-es pour cette cause – un grand merci à elles et à eux.
Les médias ont relayé ici : Pour la dignité des chômeurs
Ici : Le Grand Conseil en a assez des sanctions contre les chômeurs
et ici : Le parlement contre les pénalités au chômage
Cette action montre aussi l’engagement de la caisse de chômage du SIT pour les membres au chômage – sans elle, cette mobilisation n’aurait pas pu être menée de façon aussi efficace. Une véritable caisse syndicale qui s’engage pour les membres du SIT est donc plus que jamais nécessaire dans la lutte contre la précarité !
Le SIT ne s’arrête pas en si bon chemin. La mise en œuvre est à surveiller, car elle risque de prendre du temps. Le SIT exige que toutes les sanctions prononcées depuis le 16 mars 2020 soient annulées et la retenue rétrocédée, comme l’a décidé le Grand Conseil.
En cas de pénalité, ou d’autre problème avec l’OCE, prenez rapidement contact avec le syndicat. Horaires de la réception et des permanences ici.