Patrons et partis de droite agitent le franc fort comme épouvantail pour justifier une offensive sans précédents contre les droits de tous-tes les travailleurs-euses. Le SIT invite ses membres à déconstruire les arguments patronaux avec Samuel Bendahan, économiste.
Franc fort : un prétexte Suite à la décision en janvier dernier de la Banque nationale suisse (BNS) de supprimer le taux-plancher de 1.20 francs pour 1 euro, le patronat et ses relais politiques ont déclenché une véritable offensive contre les droits des travailleurs-euses. Alors que l’USS réclame le rétablissement d’un taux-plancher, les patrons s’en prennent aux salaires, au temps de travail, à l’emploi, et à la redistribution via l’impôt des entreprises. Tout récemment encore, c’est encore le franc fort que l’UDC, le PLR et le PDC invoquent pour sceller un programme commun au niveau national qui va du gel des dépenses dans les services publics à l’extension généralisée des horaires d’ouverture des magasins et « un droit du travail plus flexible » dans les régions touristiques.
Déconstruire et résister
Trois mois après la décision de la BNS, et après une prise de position ferme et combative de son Comité, le SIT invite ses membres à une soirée d’information et de débat sur le franc fort et son impact réel sur l’économie. Nous verrons en quoi l’offensive patronale ne se justifie par aucune nécessité économique, et au contraire en quoi leurs exigences vont continuer à accroître les inégalités et la précarité dans le pays. Une réflexion nécessaire et salutaire pour construire un discours et des propositions syndicales de résistance contre cette offensive.
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VENEZ NOMBREUX-EUSES DEBATTRE ET VOUS INFORMER LE 14 AVRIL 2015