Communiqué du 18 juillet - Les chauffeurs-euses Uber rejoignent la manifestation des taxis pour faire entendre leurs revendications

Depuis la publication des Uber files, la colère de chauffeurs-euses Uber et des taxis s’exprime dans plusieurs villes à travers l’Europe, comme aujourd’hui à Genève. Face aux pratiques choquantes d’Uber et de MITC Mobility SA pour faire accepter de force un transfert avec des conditions de travail précaires ainsi qu’en absence de réponse satisfaisante de la part Fabienne Fischer partie en vacances, les chauffeurs-euses Uber ont décidé ce midi en assemblée générale de rejoindre la manifestation des taxis à 14h00.

Contre le mépris des chauffeurs-euses Uber, pour de meilleures conditions de travail
Après plus de six semaines sans revenu digne de ce nom ainsi que deux jours de rassemblements bruyants sous les fenêtres du DEE, les chauffeurs-euses Uber continuent de lutter. Il ne s’agit pas de personnes de nationalité étrangère qui auraient du mal à comprendre les lois suisses, comme l’expliquait jeudi dernier le directeur général de MITC Mobility SA, Hervé Grosfilley, face à la camera. Bien au contraire, il s’agit de chauffeurs-euses qui connaissent leurs droits et refusent de continuer à être exploité-e-s par Uber. Ils et elles sont en colère face au mépris à leur encontre dont les propos de Monsieur Grosfilley ne sont que la pointe de l’iceberg. Les conditions de travail inacceptables qui leur sont proposées, selon lesquelles Uber et MITC Mobility SA continuent à mettre sur le dos de salarié-e-s le risque d’entreprise, ne leur laissent pas d’autre choix que de poursuivre leur mobilisation.

Alors que les chauffeurs-euses sont sur le carreau, Fabienne Fischer leur demande d’attendre son retour
La demande des chauffeurs-euses au Département de l’économie et de l’emploi de convoquer urgemment une rencontre tripartite n’a pas trouvé satisfaction. Alors qu’ils et elles sont depuis plus de 6 semaines sans revenu digne de ce nom et ne peuvent plus payer leurs factures, la date évoquée par le département est le… 29 juillet !

Les chauffeurs-euses n’ont pas ce luxe d’attendre encore des semaines de plus et manifesteront, aux côtés des chauffeurs-euses de taxis, pour revendiquer leur droit démocratiques à la consultation de leurs représentant-e-s et de négociations portant sur leurs nouvelles conditions de travail, sur l’établissement d’un plan social pour toutes et tous les collaborateurs-rices qui n’accepteront pas de continuer à travailler avec Uber ou avec une entreprise tierce, et des salaires dignes de ce nom pour toute la durée des négociations et jusqu’à l’éventuel terme des relations de travail.

Sans véritable entrée en matière de la part d’Uber et de MITC Mobility SA, ils et elles demandent la suspension de l’application jusqu’à ce qu’une solution satisfaisante soit trouvée.