OCE : Résolution d’assemblée du personnel du 8 juillet 2020

Le personnel, réunit par les syndicats SIT et SSP constate que :

1. Les inquiétudes et appels du personnel transmis aux syndicats durant la période de la « COVID-19 » relatifs aux conditions de travail ont été nombreux ; 2.Les conséquences de la crise sanitaire et les effets sur le marché du travail entraineront une augmentation considérable des demandeurs d’emplois, du traitement des RHT, etc. ; 3. L’impossibilité de réunir le personnel en Assemblée durant cette période, a obligé les syndicats SSP et SIT à proposer au personnel un questionnaire en ligne, ; 4. Le courrier syndical du 26 mai 2020 a été envoyé à la direction de l’OCE accompagné de 2 annexes, analysant les commentaires au questionnaire syndical précité, auquel s’ajoutent un document des constats et propositions à discuter avec l’employeur OCE (Annexe 1 « analyse des commentaires suite au questionnaire syndical SSP-SIT de mai 2020 » ; Annexe 2 « constats globaux et propositions pour améliorer les conditions de travail du personnel de l’OCE » 5. L’employeur OCE a accordé un rdv le 10 juin 2020 aux syndicats accompagnés de déléguées syndicales, qui s’est avéré être un échange basé uniquement sur la forme et la représentativité et non sur le fond du courrier et de ses 2 annexes. 6. L’employeur OCE a réuni le 2 juillet 2020, tout le personnel en visioconférence, pour l’informer sur la base d’un document de 23 pages et répondre à leur question de façon sélective, 7. Un second rdv a été fixé le 15 juillet 2020 pour aborder en principe le fond ; 8. L’horaire à la confiance a été mis en place le 1er juin 2020 après quelques semaines d’essai dans certains groupes ou services ORP sans information générale, ni bilan tiré des groupes pilotes ; 9. L’accès au télétravail à l’OCE lors de la crise sanitaire a été restrictif et se limitait principalement au personnel à 100%, ce qui revient à faire le constat d’une discrimination indirecte.

Le personnel demande :

En ce qui concerne les moyens octroyés :

10.Faire remonter le problème des effectifs à l’OCE compte tenu de la forte pression sur la charge de travail qui ne fait qu’augmenter, avec une prévision très pessimiste dès l’automne 2020 ;

En ce qui concerne la santé du personnel :

11. La mise en place d’un suivi de la santé du personnel, fait par une structure externe à l’OCE ; 12. La cessation de la communication faite sous forme d’injonctions menaçantes et intimidantes ;

En ce qui concerne le l’horaire à la confiance :

13. Tout le personnel note les heures de travail malgré les horaires à la confiance, afin de faire un bilan sur la mise en œuvre de ces horaires ; 14. Avoir un bilan fait par l’OCE sur le projet pilote et après sa mise en œuvre d’ici l’automne 2020 ;

En ce qui concerne les ORP :

15. La qualité des prestations doit toujours être une priorité et, pour cela, il faut du temps suffisant pour approfondir certains entretiens avec les DE. 16. Le souhait de défendre la qualité du service public et des prestations de l’OCE dans le sens de la défense d’une assurance sociale pour la population mise en difficulté. 17. La demande d’une communication officielle du département aux assuré-e-s, qui spécifie que le personnel à l’OCE n’a plus le temps de s’occuper des assuré-e-s comme il le faudrait et d’assumer que le service public restreint sa prestation face à une population qui ne comprend pas pourquoi les CP agissent de la sorte et doivent expédier les entretiens

De plus :

18. Le personnel concerné par la levée du code 9 pour les CP des ORP, suite au mandat juridique confié à Me Dandrès et au SSP, se réserve la possibilité de recourir contre la décision de colocation sans valorisation salariale suffisante ; 19. Le personnel concerné se réserve la possibilité de recourir pour faire reconnaitre que l’OCE applique des méthodes et règles discriminantes.

Par ailleurs, l’assemblée générale continue à mandater le SSP et le SIT pour représenter ses intérêts, suivre l’évolution de ses conditions de travail et se réunira le 8 septembre 2020 en Assemblée pour faire le point et décider des mesures à prendre si les avancées ne sont jugées insuffisantes.